performance management « une trajectoire qu’emprunte l’analytics n’est jamais définitive » veerle de wit, cfo chez isff L’utilisation d’outils analytiques fournit un tremplin vers la transformation des processus financiers d’une entreprise. L’analyse permet d’anticiper entre espace potentiel qui existe entre les trois types de données : les prévisions, les objectifs et les réalités. La transformation de la finance consiste à ne plus se limiter à la fonction transactionnelle traditionnelle, mais aussi de regarder l’histoire derrière les chiffres. Ainsi la finance provient de la relation entre les KPI et leurs motivations sous-jacentes. Les outils analytiques existent depuis assez longtemps, mais leur application dans le domaine d’action du CFO est relativement nouvelle. Nous avons rendez-vous avec Veerle De Wit pour une interview sur la transformation de la finance. La CFO d’IBM Belux débute l’entrevue en annonçant qu’elle passe en tant que CFO chez ISFF (Innovative Solutions For Finance), une nouvelle filiale d’IBM. ISFF est la nouvelle appellation pour ADTS (Associated Dexia Technology Services). Cette entreprise a vu le jour en 2006 comme fournisseur de services d’infrastructure TIC pour les institutions financières de l’ancien Groupe Dexia. L’entreprise continue ses activités dans le secteur sous le nouveau nom ISFF. Au début de décembre, IBM a fait savoir qu’ISFF a signé des contrats d’une valeur approchant le milliard d’euros avec entre autres Belfius Banque, Belfius Assurances, International Wealth Insurer, Banque Internationale à Luxembourg, Dexia et Dexia Asset Management. En tant que CFO, Veerle De Wit n’est pas à la tête d’un département financier classique, mais d’un enterprise performance team de 35 collaborateurs. « Il va de soi que les tâches opérationnelles financières sont sous ma compétence, mais il y a en plus beaucoup de performance management. » De la sorte, la fonction de CFO acquiert une plus grande valeur stratégique. plus d’objectivité et d’efficacité Le nouveau rôle de Veerle De Wit s’accorde bien avec sa vision de la fonction de CFO. « Je suis fortement en faveur d’intégrer l’analytics dans les processus financiers », dit-elle. « y compris dans les processus fondamentaux. » Cela doit permettre à 42 cfo magazine q1 2014 l’entreprise d’obtenir une meilleure vision sur la réalité, entre autres sur le chiffre d’affaires du trimestre en cours. « Dans un environnement financier traditionnel, cette détermination du budget est toujours un exercice très subjectif. Il y a beaucoup de gens impliqués, chacun avec ses évaluations. » Tous ces chiffres incertains mis ensemble ne donnent pas d’emblée une base stable. Une entreprise qui travaille avec des contrats de service en cours parvient encore généralement à quantifier une estimation réaliste du chiffre trimestriel. Mais si vous vendez du software, du hardware et des services, c’est nettement plus difficile. Vous devez non seulement tenir compte du cycle de vie du software et du hardware, mais également des nouveaux besoins possibles du client, etc. » Vous pouvez deviner le résultat : beaucoup de recherche manuelle dans un environnement qui contient une grande quantité de données historiques. Veerle De Wit : « De tels processus offrent généralement la possibilité d’banden-concurrent.nl/">automatiser. Mais vous devez examiner chaque cas l’un après l’autre. » Lors de la détection de créances d’assurance frauduleuses, par exemple, l’analyse des données historiques peut mener à des observations utiles. « En réuNissant tous les cas anciens, vous pouvez identifier les caractéristiques de la fraude. En formalisant ces éléments, vous pouvez organiser plus efficacement la détection de fraude, parce que vous savez mieux quoi chercher quand vous allez à la recherche d’éventuelles réclamations douteuses. Il appartient aux responsabilités du CFO d’également inclure plus d’efficacité dans ce type de processus. » En outre, bien sûr, l’utilisation de l’analytics se prête aux prévisions de recettes, de coûts et de transactions avec des partenaires commerciaux. « Mais vous pouvez aussi appliquer l’analytics au sein du contrôle du business, par exemple, pour mieux suivre les postes de coûts. On peut focaliser le contrôle sur les exceptions ou les anomalies que le système relève. Cela génère plus d’efficacité. » Le temps gagné peut être employé à d’autres activités. « En fin de compte, c’est de cela dont il s’agit. Le département financier évalue ses tâches essentielles et va ensuite à la recherche de gain de temps, précision et efficacité. Plus simplement, cet exercice équivaut à savoir dans quelles tâches les collaborateurs investissent le plus de temps et d’efforts et quelle est l’importance de ces tâches dans le processus financier plus vaste ? » C’est une approche qui s’effectue étape par étape. « Vous commencez avec les choses les plus évidentes. Le gain de temps qui en ressort, vous pouvez en tirer parti pour obtenir des perspectives supplémentaires. » Veerle De Wit donne un exemple tiré de la pratique d’un webshop qui vend des vêtements. « Par exemple, supposons que les statistiques montrent que les clients qui achètent une certaine veste, commandent aussi souvent un pantalon spécifique. Quand le détaillant le sait, il peut aussi proposer ledit pantalon aux clients qui autrement ne se seraient limités qu’à la veste.” A ce moment là, le recours à l’analytics intervient Pagina 35

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